Si En Marge était un plat, ce serait :
‘Des légumes, parce c’est ce qu’on laisse de côté, qu’on veut pas vraiment manger, mais c’est ce qui nous aide à nous mettre en santé, à arriver au prochain step.’
‘Du soul food : ça te réchauffe de l’intérieur.’
‘Des protéines.’
Une saison ?
‘Le printemps : on sait jamais à quoi s’attendre, s’il va faire beau… ou pas.’
Un sport ?
‘De l’escalade : tu montes constamment, t’es assuré, on t’aide, t’as un filet de sécurité.’
‘Un sport extrême.’
‘Du hockey pas de pad : c’est le fun, mais c’est rough !’
‘Du golf : ça dure longtemps avant qu’on bouge.’
Un jour de la semaine ?
‘Le mercredi : à En Marge, t’es au milieu. Ni au début ni à la fin, t’es en attente d’aller vers autre chose.’
Une odeur ?
‘Les p’tits pieds, parce que ça sent toujours ça ici.’
Un film ?
‘Le premier jour du reste de ta vie : en passant par En Marge, ta perception de la vie change, celle que tu as de la société aussi.’
Un pays ?
‘La Mongolie !’
‘Un pays d’Afrique : les mines d’or et la guerre civile s’y côtoient.’
‘La Yougoslavie à l’époque où tout allait encore bien.’
‘En Marge, c’est une belle grande famille reconstituée qui se tient, même si elle est dysfonctionnelle par moments. Nous tous, autour de la table, sans En Marge on ne se serait jamais rencontrés. On est comme une gang d’Italiens ou de Français : les dix premières minutes, on se gueule dessus, après ça tout va bien !’
‘En Marge, c’est un amour inconditionnel.’
‘On ne nous force pas à parler, mais si on en a besoin, on nous écoute.’
‘On prend En Marge telle qu’elle est : quand t’aimes une personne, t’aimes aussi ses défauts. En Marge, c’est pareil !’
‘À En Marge, je ne me sens pas considéré comme ‘un jeune’, mais comme une personne. Je suis quelqu’un.’